La dix-huitième étape du Tour de France, reliant Gap à Barcelonnette, a été marquée par de nombreuses tentatives d’échappées avant qu’un groupe de 37 coureurs ne parvienne à sortir du peloton.
Résumé de l’étape
Malgré plusieurs tentatives, il aura fallu 20 kilomètres pour qu’un groupe de 37 coureurs parvienne à s’échapper du peloton. Valentin Madouas et Dorian Godon ont rejoint ce groupe après 10 kilomètres de poursuite. Le peloton a laissé filer l’échappée à 140 kilomètres de l’arrivée.
Le groupe s’est réduit à 36 coureurs lorsque Oscar Onley a crevé et n’a pas pu réintégrer l’échappée. L’avance de ce groupe a progressivement augmenté pour atteindre 5 minutes à 100 kilomètres de l’arrivée. Dans la côte de Saint-Apollinaire, à plus de 60 kilomètres de l’arrivée, Ben Healy a multiplié les attaques avant de céder à cause de l’effort intense.
Plusieurs coureurs, dont Ben Healy, Sean Quinn et Tobias Johannessen, ont tenté leur chance dans cette ascension. Le moment clé est survenu à moins de 40 kilomètres de l’arrivée lorsque Michal Kwiatkowski, vainqueur au Grand Colombier l’an dernier, a attaqué. Il a été rejoint par Matteo Vercher et Victor Campenaerts. Incapables de collaborer efficacement, les poursuivants ont laissé les trois hommes de tête creuser l’écart.
Ces trois coureurs ont collaboré jusqu’à la ligne d’arrivée pour se disputer un sprint à trois. Victor Campenaerts, très offensif en fin de Tour l’an dernier, s’est imposé devant Matteo Vercher. Michal Kwiatkowski, champion du monde en 2014, a pris la troisième place.
Le peloton est arrivé avec un quart d’heure de retard. Tadej Pogacar n’a pas attaqué dans le final, contrairement à la veille.
Point sur les classements
Au classement général, Steff Crass et Guillaume Martin ont progressé, se positionnant respectivement douzième et treizième. Tadej Pogacar conserve le maillot jaune et le maillot de meilleur grimpeur. Biniam Girmay garde son maillot vert et semble bien parti pour le remporter. Remco Evenepoel reste en possession du maillot blanc.
L’étape 19
La prochaine étape de haute montagne, reliant Embrun à Isola 2000, promet d’être éprouvante. Les coureurs grimperont jusqu’à 2000 mètres pour l’ascension finale, affrontant 4 400 mètres de dénivelé. L’étape comprend trois côtes majeures : le col de Vars (18,8 km à 5,7%), la Cime de la Bonnette, le col routier le plus haut d’Europe (23 km à 6,9%), et enfin, la montée vers Isola 2000 (16 km à 7,1%). Un grand grimpeur devrait s’imposer et des écarts au classement général sont à prévoir.