Comme l’année dernière, en ce premier jour du Tour de France, Dailsly vous propose une couverture complète de l’évènement, avec notamment un résumé d’étape chaque jour. L’étape reliant Florence à Rimini était très ouverte, offrant de nombreuses opportunités aux favoris. La côte de Saint-Marin, située dans le petit état de Saint-Marin, à 26 kilomètres de l’arrivée, était un point clé de cette étape.
Résumé de l’étape
La première étape a pris son départ réel à 12h40 depuis Florence. Il n’aura pas fallu longtemps pour voir une échappée se dessiner dès le kilomètre 19, comprenant les coureurs suivants : Matej Mohoric, Valentin Madouas, Ion Izagirre, Clément Champoussin, Frank Van den Broek, Sandy Dujardin et Matteo Vercher. Cette échappée a rapidement pris près de 6 minutes d’avance avant de commencer à perdre du terrain progressivement.
Avec l’ascension de la Côte de Barbotto, le peloton a pu réduire l’écart sur une échappée fatiguée par les kilomètres déjà parcourus. Le sommet de la côte a été franchi à 70 kilomètres de l’arrivée. De nombreux sprinteurs ont été distancés dans cette côte, ainsi que des prétendants au classement général tels que Lenny Martinez et David Gaudu, qui ont perdu du temps précieux. Ils devront désormais se concentrer sur les étapes à venir. Durant l’ascension, l’équipe UAE Team Emirates de Tadej Pogacar a également imposé un rythme élevé au peloton.
L’échappée n’avait pas encore été reprise lorsque Romain Bardet, triple vainqueur d’étape sur le Tour, a attaqué à 50 kilomètres de l’arrivée. Il a rapidement rejoint son coéquipier Frank Van den Broek et Valentin Madouas en tête de course. Une dizaine de kilomètres plus loin, l’Irlandais Ben Healy a attaqué alors qu’il avait 1 minute 20 de retard sur Bardet. À 40 kilomètres de l’arrivée, Bardet était en tête, avec Healy à 1 minute et le peloton à 35 secondes derrière l’Irlandais. À ce moment-là, Romain Bardet se retrouvait seul avec son coéquipier, sans Valentin Madouas.
Seul avec son coéquipier, Romain Bardet et Frank Van den Broek ont tout donné dans le final pour tenter de remporter la victoire d’étape. Ben Healy a finalement été repris par le peloton à 25 kilomètres de l’arrivée, alors que le peloton accusait un retard de 1 minute 37 sur Bardet. À 15 kilomètres, l’écart était encore de 1 minute 20. Le vent de face a joué un rôle crucial, permettant au peloton de se rapprocher. L’écart était très serré dans les 10 derniers kilomètres. À 5 kilomètres, l’écart était encore de 35 secondes. Mais à deux kilomètres de l’arrivée, le groupe de quarante coureurs restant dans le peloton se rapprochait dangereusement du duo de tête. Grâce à un soutien important du Néerlandais, Romain Bardet a réussi à s’imposer de justesse sur la ligne, remportant la première étape et endossant le maillot jaune. Première étape, première victoire française.
On notera que dès le début de l’étape, des inquiétudes ont surgi concernant Mark Cavendish, sprinteur détenant 34 victoires d’étapes sur le Tour de France, égalant ainsi le record d’Eddy Merckx. Cavendish vise à battre ce record cette année. Heureusement, il a réussi à finir l’étape dans les délais impartis.
Briefing de la deuxième étape
Avec un départ réel donné à 12h15, les coureurs partiront de la ville de Cesenatico jusqu’à Bologne sur 199 kilomètres. Le profil de cette étape est similaire à celui de la première, avec un final très escarpé. Quatre courtes côtes sont présentes sur les soixante derniers kilomètres. La côte de San Luca (1,9 km à 10,6 %) sera la dernière difficulté avec des pourcentages très raides, à 13 kilomètres de l’arrivée, ce qui devrait être le lieu décisif de l’étape. On peut s’attendre à une offensive de Tadej Pogacar sur cette étape.