La Coupe du monde de Rugby 2023 a été lancée le vendredi 8 septembre en France, marquant le coup d’envoi d’un mois intense de compétition. Mais au-delà du rugby, la France se prépare à un enjeu d’une autre ampleur : les Jeux Olympiques. Ce récent évènement sportif sert également de banc d’essai pour évaluer la préparation du pays à de grands rendez-vous.
L’Ombre de 2022
La rencontre entre la France et la Nouvelle-Zélande, en match inaugural, a déjà attiré les projecteurs du monde entier. Si des événements tels que la Coupe du monde de football 1998 et l’Euro 2016 ont été organisés avec succès, la question de la sécurité reste au cœur des préoccupations. Surtout après le fiasco de la finale de la Ligue des Champions de Football en 2022 au Stade de France, qui a soulevé des inquiétudes quant à la capacité de la France à sécuriser un événement d’envergure.
Dispositifs de Sécurité Renforcés
Face à ces défis, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, se sont montrés confiants, affirmant avoir tiré des leçons des précédents évènements. Michel Cadot, délégué interministériel aux JO et aux grands événements sportifs, a souligné l’importance de ce test pour les futurs enjeux de sécurité.
La France, pour rassurer les participants et les spectateurs, va déployer des « caméras intelligentes » et une flotte de drones pour renforcer la surveillance. Entre 5 500 et 7 000 forces de l’ordre, ainsi que 5 000 à 6 000 vigiles, seront également sur le terrain durant la compétition. Le défi est grand. Avec environ 600 000 visiteurs étrangers attendus, la France doit montrer qu’elle peut offrir une expérience sécurisée, tout en garantissant le succès des compétitions.