La seconde étape du Tour de France Femmes a eu lieu aujourd’hui. L’étape était difficile de part son dénivelé, mais aussi les conditions climatiques qui ont rendu la course plus glissante et plus difficile à contrôler. La pluie et le vent ont rendu la course plus imprévisible, ce qui a rendu plus difficile pour les coureuses de planifier leur stratégie. Qui a gagné la deuxième étape du Tour de France Femmes ? Comment les conditions climatiques ont-elles influencé la course ? Quels sont les enjeux de la troisième étape ?
Résumé de l’étape
Lors de la deuxième étape animée du Tour de France Féminin, les imprévus se sont multipliés, démarrant avec une chute surprenante avant même le coup d’envoi officiel. Heureusement, sans conséquences graves, les cyclistes se sont rapidement remises en selle pour rejoindre le peloton. Les premiers moments de l’étape ont été marqués par une série d’attaques, avant que le rythme ne retombe dans une cadence plus tranquille. Les côtes, malgré la présence d’une échappée en avant, ont été abordées à une allure modérée, comme l’ont souligné plusieurs participantes.
L’échappée, menée par Hannah Ludwig et Georgie Williams, a tenu le choc pendant près de 90 kilomètres, avec un écart maximum de 1’35 ». Yara Kastelijn, de son côté, a tenté une contre-attaque. C’est également à ce moment que nous avons appris l’abandon de l’audacieuse Amandine Fouquenet, déjà remarquée la veille.
Après la reprise en main de l’échappée, l’intensité de la course s’est accentuée, les côtes étant abordées avec une détermination renouvelée, notamment de la part des Françaises Evita Muzic et Juliette Labous. Julie Van De Veld a brillé lors de l’ascension de la Côte Des Plaines. D’autres échappées ont vu le jour sur les côtes suivantes, alors que certaines concurrentes commençaient à montrer des signes de faiblesse.
Le temps a alors décidé de s’immiscer dans la course : le ciel s’est assombri, laissant place à une pluie battante. Yara Kastelijn, déjà active en début d’étape, s’est échappée à nouveau, rapidement rejointe par deux autres coureuses. Les trois Néerlandaises ont réussi à creuser un écart d’une minute. Cependant, la descente s’est avérée trempée et glissante, entraînant de nombreuses chutes et mettant fin à l’échappée. Un sprint massif se profilait alors à l’horizon.
La porteuse du maillot jaune, Lotte Kopecky, a été la première à lancer le sprint final. Mais c’est Liane Lippert de Movistar qui a réussi à prendre l’avantage, remportant de justesse l’étape. Lotte Kopecky, bien que deuxième, a consolidé son maillot jaune grâce à ses points de bonification. Soulignons également la belle performance des Françaises Evita Muzic et Juliette Labous, respectivement 15ème et 17ème de l’étape.
Classements
Au classement général, Lotte Kopecky, la Flandrienne, conserve son maillot jaune avec une avance de 49 secondes sur Liane Lippert. Les favorites, dont Demi Vollering, Annemick Van Vleuten et Elisa Longo Borghini, sont toutes à 59 secondes. Evita Muzic remonte à la 14ème place, accusant un retard de 1 minute 3 secondes, tandis que Juliette Labous se situe à la 23ème place avec un retard de 1 minute 46.
Lotte Kopecky mène toujours le classement par points. Au classement de la montagne, c’est Yara Kastelijn qui le domine. Cédrine Kerbaol porte le maillot blanc, et la SD Worx mène le classement par équipes.
L’étape 3
Pour la troisième étape, nous descendons un peu plus dans le sud. L’étape, qui couvre près de 150 kilomètres, nous mène de Collonges-la-Rouge à Montignac-Lascaux. Malgré un parcours assez vallonné, notamment dans la première moitié de l’étape où cinq côtes sont répertoriées, on devrait tout de même assister à une arrivée au sprint à Montignac. Des sprinteuses qui passent bien les côtes, comme Lotte Kopecky, pourraient donc tirer leur épingle du jeu. Le classement de la montagne pourrait être particulièrement disputé lors de cette étape.