Après un premier mandat entre 2017 et 2021, Donald Trump a été réélu pour un second mandat de janvier 2025 à janvier 2029. À peine élu, il commence déjà à annoncer les membres de son nouveau gouvernement, des nominations qui suscitent de vifs débats. Qui sont ces nouveaux visages et pourquoi leurs nominations sont-elles controversées ?
Elon Musk – Département de l’efficacité gouvernementale
Principal soutien de Trump durant la campagne, Elon Musk est devenu propriétaire de X (anciennement Twitter) et a réactivé le compte de Donald Trump, suspendu jusque-là. Sa nomination à un département inédit, celui de l’efficacité gouvernementale, pose question quant à son influence dans la communication gouvernementale et ses liens étroits avec les nouvelles technologies.
Tom Homan – Contrôle de l’immigration
Dès l’investiture de Trump en janvier, Tom Homan sera chargé de diriger « la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire des États-Unis », selon les propos du président. Ancien directeur par intérim de l’ICE, il est connu pour sa politique ferme en matière d’immigration, qui reflète la ligne dure adoptée par Trump.
Stephen Miller – Chef adjoint de cabinet
Stephen Miller, partisan de la théorie du « grand remplacement », a été nommé chef adjoint de cabinet. Il travaillera de concert avec Tom Homan sur les politiques migratoires. Sa nomination suscite des craintes et des critiques, notamment en raison de ses positions controversées sur l’immigration et la diversité culturelle.
Robert Kennedy Jr – Secrétaire à la Santé
La nomination de Robert Kennedy Jr., connu pour ses positions critiques sur les vaccins, a généré de nombreuses réactions. Le débat tourne autour de ses prises de position sur la vaccination, qui ont souvent été en opposition avec les recommandations des autorités sanitaires, surtout dans le contexte post-pandémique.
Chris Wright – Secrétaire à l’Énergie
Chris Wright dirige une entreprise spécialisée dans l’extraction d’hydrocarbures, ce qui alimente les critiques concernant ses qualifications pour relever les défis climatiques. Sa nomination met en lumière le virage assumé de l’administration Trump vers une politique énergétique favorisant les énergies fossiles.
Cette liste rassemble cinq nominations qui ont généré les débats les plus vifs. Donald Trump a nommé au total 26 personnes en tant que chefs de département ou secrétaires, toutes alignées avec ses positions, en particulier sur les questions d’immigration.
L’objectif de Donald Trump est d’appliquer rapidement ses idées, mais également de rompre avec la politique menée par Joe Biden depuis janvier 2021. Il semble déterminé à annuler bon nombre de mesures mises en place par l’administration Biden, marquant ainsi une fracture nette dans la continuité des politiques publiques.