Dimanche 28 janvier, le calme habituel du Musée du Louvre à Paris a été perturbé par une action de deux militantes écologistes du groupe « Riposte Alimentaire ». Leur cible ? La Mona Lisa de Léonard de Vinci, une des œuvres les plus emblématiques de l’histoire de l’art. Leur message ? Un appel à la prise de conscience sur le droit à une alimentation saine et durable.
Le collectif Riposte Alimentaire : Une lutte pour l’environnement
Riposte Alimentaire n’est pas nouveau dans l’arène de l’activisme écologique. Sur Internet, le collectif affirme vouloir « faire parler en créant de la perturbation et en bousculant le cours des choses sans violence ». Leur but est clair : obtenir une sécurité sociale de l’alimentation durable.
Suite à la récente campagne « Dernière Rénovation », au cours de laquelle plusieurs actions ont été revendiquées afin d’exiger un plan de rénovation thermique des bâtiments pour répondre à l’urgence climatique, le collectif « Riposte Alimentaire » s’est alors attaqué au renommé tableau de la Joconde. Cette action est présentée comme le coup d’envoi d’une nouvelle campagne de résistance civile face à des décisions démocratiques qui, selon eux, ne suffisent plus. En aspergeant le célèbre portrait de Mona-Lisa de soupe, le collectif a cherché à créer un dialogue provocateur autour des thèmes de la diversité alimentaire, de la durabilité et de la nécessité de repenser nos modes de consommation.
Un message fort à travers l’art
Ce n’est pas la première fois qu’une organisation tente de faire passer un message en s’attaquant à une œuvre. En octobre 2022, Les Tournesols de Van Gogh avait aussi été pris pour cible par les militants de Just Stop Oil.
« Notre système agricole est malade. »
Les militantes de Riposte Alimentaire défendent leur geste en mettant en avant la détresse du secteur agricole : « Notre système agricole est malade. Nos agriculteurs meurent au travail. Un Français sur trois ne mange pas à sa faim tous les jours ». En choisissant un acte aussi symbolique, elles espèrent attirer l’attention sur la nécessité d’une réforme profonde de notre système alimentaire.
Une cellule de crise activée
Face à cet acte, le Musée du Louvre a immédiatement mis en place une cellule de crise. Une équipe a été mobilisée afin d’évaluer les dégâts subis par l’œuvre emblématique et pour mettre en place des mesures de préservation d’urgence. La salle où se trouvait le tableau a directement été évacuée et nettoyée.