Dans une continuité avec l’étape précédente, celle d’aujourd’hui s’est déroulée dans une ambiance paisible et sans encombre, tout en offrant une véritable accélération de rythme. Les concurrents ont franchi la ligne d’arrivée avec une avance de trente minutes sur l’horaire prévu.
Résumé de l’étape
Dès le kilomètre 0, une série d’attaques et d’accélérations anime la course, mais c’est finalement le Belge Tim Declercq qui réussit à s’extirper du peloton. Il est rejoint par deux Français, Anthony Delaplace et Anthony Turgis. Cependant, l’écart ne dépasse pas les quatre minutes.
Kasper Asgreen tente de rejoindre l’échappée avec son coéquipier Tim Declercq, mais en vain. Sa tentative pousse le peloton à accélérer, avant d’être repris par celui-ci.
Ce n’est que progressivement, vers la fin de l’étape, que l’échappée est rattrapée. Anthony Turgis tente une attaque solitaire, mais huit kilomètres avant l’arrivée, il décide de se relever. Plusieurs coureurs, notamment de la Jumbo-Visma et de la Lidl-Trek, se préparent pour le sprint final. Dans une légère montée, c’est Mads Pedersen qui s’impose juste devant Jasper Philipsen, le maître incontesté des sprints depuis le début de la compétition.
À souligner, l’abandon de Mark Cavendish suite à une chute. Transporté dans une ambulance, le regard vide, il n’a eu d’autre choix que de renoncer à battre le record de victoires sur le Tour de France, détenu conjointement avec Eddy Merckx.
Maillots
Aucune modification notable n’est à signaler dans les classements par rapport à la journée précédente. Jonas Vingegaard conserve son maillot jaune, Jasper Philipsen reste en tête du classement du maillot vert, Neilson Powless reste le meilleur grimpeur, et l’équipe Jumbo-Visma conserve sa position de meilleure équipe.
L’étape 9
Il s’agit peut-être de l’étape la plus attendue de cette 110ᵉ édition du Tour de France. Elle traverse le plateau des Millevaches, traversant la Haute-Vienne, la Corrèze, la Creuse et le Puy-de-Dôme. L’étape ne présente pas de grandes difficultés, avec un sprint au début, mais se conclut par une montée hors catégorie très attendue depuis 35 ans : le Puy-de-Dôme. Cette ascension majeure s’étend sur 13,3 km avec une pente moyenne de 7,7%, commençant à l’intérieur de la ville de Clermont-Ferrand. Cependant, les 4,5 derniers kilomètres sont particulièrement exigeants, avec des pentes moyennes comprises entre 11% et 12% sur chaque kilomètre. Cette étape offre une occasion aux favoris de creuser de larges écarts, mais il est également possible qu’un autre grimpeur s’impose, à l’instar de Romain Bardet, natif de la région. Le maillot jaune pourrait basculer lors de cette dernière ascension.
