La Première ministre Elisabeth Borne a récemment fait une annonce qui pourrait changer la donne pour de nombreux jeunes en France. À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, le permis de conduire pourra être obtenu dès l’âge de 17 ans. Jusqu’à présent, bien qu’il soit possible de passer l’examen à partir de 17 ans et demi, le permis n’était valide qu’à partir de 18 ans. Ce changement pourrait-il être la clé pour lutter contre l’isolement, surtout dans les zones rurales ? Ou bien est-ce une porte ouverte à plus de risques sur la route ?
Lutter contre l’isolement : un pas en avant pour les zones rurales
L’abaissement de l’âge de validité du permis à 17 ans a été largement perçu comme une mesure pour combattre l’isolement, surtout pour les résidents des zones rurales. Les longs trajets entre la campagne et les villes proches peuvent souvent être un frein à la recherche d’emploi. Un témoignage d’une habitante de Frontignan sur France 2 illustre bien ce point : « C’est plus simple […] mais il faut avoir les moyens d’acheter une voiture. »
La sécurité routière en question : l’avis de l’Association de Prévention Routière
Néanmoins, l’Association de Prévention Routière a exprimé ses réserves concernant cette mesure. Selon eux, la maturité nécessaire pour conduire serait atteinte à 25 ans. Leurs inquiétudes en matière de sécurité routière ne sont pas sans fondement, étant donné que les jeunes de 18 à 24 ans comptaient pour 17 % des décès sur les routes en 2022, même si ce chiffre a diminué d’un tiers par rapport à 2018.
Trouver un équilibre : Autonomie des jeunes conducteurs et sécurité routière
Face à ces différentes opinions et préoccupations, il est crucial de trouver un équilibre entre l’autonomie accrue pour les jeunes conducteurs et la sécurité routière. Alors, comment le gouvernement français compte-t-il aborder ce défi ?