Comme nous l’avions évoqué dans un précédent article, le réchauffement climatique a été très présent en 2022, et ça l’est encore cet hiver, avec les stations de skis alpines de moyennes montagnes qui souffrent du manque de neige pour pouvoir ouvrir.
État des lieux et les raisons
Avec seulement 60 % des kilomètres de stations de ski ouvertes selon le site SkiResort, dans tout le massif des Alpes (France, Suisse, Italie…), c’est un début d’année 2023, noir que connaissent ces stations. En effet, comme nous l’avions évoqué, la fin d’année 2022 a été assez douce, ce qui cause des températures très chaudes pour la saison et provoquent moins de chutes de neige.
D’après les données fournies par le site SkiResort, seulement 40 % des kilomètres de pistes sont ouverts dans les Pyrénées (France, Espagne et Andorre confondue). En France, on estime à un peu plus de 50 % le nombre de kilomètres de pistes de skis ouverts.
En dépit de l’épisode de froid, et de neige à basse altitude, connu début janvier, cela n’aura pas suffi face à la grande vague de douceur qui aura soufflé sur le pays, dès la mi-décembre, et des records de températures enregistrés. La neige a rapidement disparu des stations de moyennes montagnes.
Il est difficile de calculer les pertes subies par les différentes stations. En revanche, si la saison ne se prolonge pas comme l’an dernier, avec de la neige en avril en basse altitude, cela pourrait causer de très grandes pertes pour certaines stations.
Un retour à la normale prévue courant janvier
Un retour à la normale est attendu, pour la partie orientale des Alpes, d’ici à la mi-janvier, selon les prévisions, avec une dépression qui va s’installer en Europe centrale. Selon La Chaîne Météo, les premières chutes de neige sont attendues dans le nord, et en altitude, dans la première semaine de janvier, avec une vague de dépression qui viendra doucement s’installer sur la France métropolitaine.
Le réchauffement climatique est un phénomène qui s’est déjà reproduit et appelé à se reproduire dans les prochaines années. Il pose désormais la question de la survie des stations de moyenne montagne.