Cette année a été marquée par de nombreux records, mais également par un climat en mutation. Cela devrait suffire à calmer les climatosceptiques qui, comme tout le monde, ont vu une année 2022 marquée par de nombreux records.
Une année qui débute autour des normales (janvier-mars)
Au début de l’année, comme on peut le voir sur ce graphique d’InfoClimat, les températures ont été relativement proches des normales de saison. Fin janvier 2022, une vague de froid a été repérée. Rare, mais pas inhabituel pour un hiver, elle a ravi les stations de ski. Sinon, jusqu’en mars, nous avons été dans l’écart-type habituel de la saison.
Un épisode neigeux en avril
Le 1ᵉʳ avril (et non, ce n’est pas une blague) a été marqué par une chute de neige assez tardive, assez inhabituelle, mais pas rare pour autant. Malgré tout, les pistes de ski ont été prises d’assaut ce premier week-end. La courbe montre une vague de froid qui a duré deux semaines. Cette vague de froid succède à l’épisode neigeux.
Un été anormal
À partir du 6 mai, une vague de chaleur anormale s’est fait ressentir, laissant présager une période difficile. La mi-mai a été marquée par des températures plus élevées que la normale. La température moyenne du 18 mai a été la plus élevée jamais enregistrée. Avant que les températures ne chutent un peu.
Jusqu’au 25 juin, une vague de chaleur s’est abattue sur la France, accompagnée d’une grande canicule. Trois records de température sur la journée ont été battus le 15 juin, le 16 juin et le 17 juin. En raison des nombreux orages et des grêlons, les effets de la canicule se feront ressentir pendant encore un long moment.
Durant la période allant du 2 juillet au 16 septembre, aucun passage ne sera en dessous des normales de saison. Il y a eu 33 jours de canicule durant cette période. La deuxième année la plus chaude après celle de 2003 a été enregistrée.
Que, s’est-il passé lors de l’été 2003 ?
L’été 2003 a été marqué par des températures records dans de nombreuses régions du monde, avec des températures particulièrement élevées enregistrées en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. La canicule a eu des conséquences sur la santé de nombreuses personnes et a eu un impact sur les économies locales et nationales.
En Europe, la canicule a été particulièrement sévère en France, en Espagne et en Italie, où les températures sont restées supérieures à 40° pendant de nombreux jours d’affilée. Les autorités ont établi des plans d’urgence pour faire face à la situation, notamment en mettant en place des centres de rafraîchissement dans les villes et en encourageant les personnes âgées et les enfants à rester à l’intérieur.
La canicule a eu des répercussions sur l’agriculture et les économies locales, notamment à cause de la perte de récoltes et de bétails dans de nombreuses régions. Les incendies de forêt ont été fréquents pendant cet été, mettant en danger les populations locales et causant des dommages considérables aux écosystèmes.
En Amérique du Nord, la canicule a également représenté un grave problème, avec des températures élevées dans de nombreuses régions du Canada et des États-Unis. Les autorités ont mis en place des plans d’urgence similaires à ceux de l’Europe, avec des centres de rafraîchissement et des avertissements pour inciter les personnes à rester à l’intérieur pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Une fin d’année contrastée
Deux grandes vagues de froid, notables fin septembre et début décembre, ont été observées, sans battre de record, et sans être inhabituelles. En revanche, le mois d’octobre a été le plus chaud jamais enregistré, ce qui en fait le deuxième automne le plus chaud jamais enregistré. Une fin d’année qui s’achève sur une douceur très inhabituelle, avec déjà un record absolu de température moyenne sur la France enregistré le 23 décembre, et de nombreuses secondes places.
Bilan
Une année qui représente bien le réchauffement climatique, avec des écarts de température très élevés, pouvant atteindre 20 degrés en vingt-quatre heures dans certains endroits.
Dans cet article, nous nous sommes concentrés sur la France. Nous avons aussi uniquement mentionné des moyennes, nous n’avons pas abordé les records de température absolus enregistrés en Bretagne, par exemple. Nous n’avons pas non plus abordé les conséquences que ces températures peuvent avoir, telles que les inondations ou la montée des eaux.